C’est une nouvelle
aventure qui commence ; Évelyne et 3 de ses copines, Annie, Évelyne et
Mireille, souhaitent profiter des bienfaits de la randonnée itinérante.
Mais la crainte de partir seules les bloque ; il est vrai qu’il n’est pas
simple d’organiser sa randonnée, entre hébergements, calibrage des étapes en
fonction des dénivelés et des structures d’accueil. Puis oser partir sur les
chemins, à l’aventure : lorsque l’on débute, il y a toujours la crainte de
s’égarer, même s’il y a maintenant de bons balisages et des outils mis à
disposition. Elles ont choisi le GR 70, chemin de Stevenson, et m’ont sollicité
pour les accompagner et organiser le séjour. Même si j’ai déjà effectué par
deux fois ce GR, j’accepte de les accompagner et de prendre l’organisation en
charge. Le projet se composera de 7 étapes qui ne dépasseront pas
Après ces 8 jours de marche, nous rêvons, encore
imprégnés par la beauté des paysages traversés. Nous avons parcouru
Que dire du chemin de Stevenson ?
Nous avons parcouru une partie du chemin de
Stevenson (GR70), un sentier de grande randonnée mythique qui traverse les
Cévennes, en suivant les traces de l’écrivain écossais Robert Louis Stevenson.
Le parcours s’étend sur environ
Durant cette randonnée, nous avons traversé les
plateaux volcaniques du Velay, les terres granitiques du Gévaudan, les vallées
encaissées du Mont Lozère et les reliefs cévenols. Chaque étape offrait une
ambiance différente : forêts de pins, landes, rivières, hameaux isolés et
panoramas grandioses. Le chemin est bien balisé et ponctué de petits villages accueillants,
où il est possible de se ravitailler et de dormir.
En ce mois de juin, la nature s’éveille en un
éclat tranquille sur les sentiers de Robert Louis Stevenson. Chaque pas sur ce
chemin devient une rencontre avec une flore foisonnante, sauvage et gracieuse.
Les talus bordent le sentier de genêts dorés,
dont les grappes lumineuses dansent sous la brise légère. Leurs effluves suaves
embaument l'air et rappellent les jours de soleil sans fin. Les orchidées
sauvages se dévoilent discrètement, bijoux végétaux nichés dans les herbes
hautes. Elles partagent leur royaume avec les centaurées, campanules et
digitales pourpres, qui dressent fièrement leurs hampes florales vers le ciel.
L'odeur des thyms sauvages, surtout quand la
chaleur monte en milieu de journée.
Dans les bois, les fougères déroulent leurs
crosses comme des arabesques végétales, et les églantiers laissent éclore leurs
délicates fleurs roses, prémices des fruits à venir.
Marcher en juin sur le chemin de Stevenson,
c’est s’immerger dans un poème vivant, où chaque fleur murmure un vers au
voyageur attentif. C’est une symphonie de couleurs et de parfums, une
invitation à la contemplation et à l’émerveillement naturel.
Au-delà de la beauté des paysages, c’est une
randonnée introspective, marquée par la solitude, la lenteur et le lien avec la
nature, dans l’esprit du voyage de Stevenson et de son ânesse Modestine.