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vendredi 10 octobre 2025

La randonnée des villages en Dordogne

 

En ce début du mois d’octobre 2025, avant d’entrer en hiver, nous sommes allés participer à la ronde villages en Dordogne. Nous aurons parcouru 47 km accompagnés de 915 m de dénivelé positif.

Le vendredi 11 octobre 2025, l’air frais de l’automne nous accueille alors que nous arrivons au gîte du Moulin Combroux à Borrèze. La promesse d’un week-end riche en découvertes et en convivialité flotte dans l’air. Après avoir déposé nos bagages, nous prenons la direction de Salignac-Eyvigues, un charmant village où les ruelles pavées et les maisons en pierre racontent l’histoire de cette belle région.

 

La découverte de Salignac est un enchantement : les couleurs automnales se mêlent aux pierres anciennes, et les rires de notre groupe résonnent dans les ruelles. De retour au gîte, nous ressentons une légère fraîcheur dans la maison. Pour nous réchauffer, nous allumons une petite flambée dans la cheminée. L’odeur du bois qui crépite et la chaleur des flammes créent une atmosphère cocooning. La première soirée s’achève autour d’une partie improvisée de jeux de société, où la bonne humeur et les éclats de rire s’entremêlent.

 

Le lendemain matin, samedi 12 octobre, le réveil sonne à 6 h 45. Après un copieux petit-déjeuner, nous sommes tous prêts pour une journée de randonnée. À 8 heures, nous nous retrouvons à Archignac pour le départ. Un café d’accueil et quelques grignotages nous attendent, nous donnant l’énergie nécessaire pour commencer notre aventure.

 

La randonnée débute, et nous traversons des paysages magnifiques jusqu’à Jayac, où un ravitaillement copieux nous attend. Nous reprenons ensuite notre chemin en direction de Nadaillac, où un repas savoureux nous attend : Les délices locaux, rillettes d’oie et magret grillé, nous régalent, cabécou, desserts variés et convivialité sont au rendez-vous.

 

Reprenant notre randonnée, nous nous dirigeons vers Paulin. À notre arrivée, un café d’accueil et des grignotages nous attendent à nouveau, marquant la fin de cette première journée de marche. Un bus nous reconduit aux voitures, et nous rentrons au gîte pour un moment de repos bien mérité.

 

Nous espérions rallumer la cheminée pour réchauffer la maison, mais un nuage de fumée envahit rapidement la pièce. Après quelques tentatives, nous devons nous résoudre à éteindre le feu et aérer, optant finalement pour un radiateur pour nous réchauffer. La soirée se poursuit avec des jeux de cartes, notamment la belote et le skibo, où les rires fusent encore une fois. L’ambiance est joyeuse, et chacun se sent bien avant de se glisser sous les couvertures.

 

Le dimanche matin commence tôt, à 6h45. Nous avons rendez-vous à Paulin à 8 heures pour la randonnée du jour. Après un bon petit-déjeuner, nous partons pour Salignac-Eyvigues, une distance de 5,8 km que nous parcourons avec entrain. À notre arrivée, une pause ravitaillement nous attend, avec des victuailles préparées par les organisateurs.

 

Nous reprenons notre chemin vers Borrèze, où un repas tout aussi copieux nous attend : magret, rillettes d’oie, fromage, et une variété de douceurs comme des gâteaux, crêpes et beignets. La chaleur du repas commence à se faire sentir, mais il est temps de repartir. La montée qui suit met à l’épreuve nos organismes fatigués, mais l’esprit de camaraderie nous pousse à continuer.

 

Nous arrivons finalement à Orliaguet, où la magnifique aventure se termine. Comme un clin d’œil à nos efforts, chacun reçoit un diplôme pour les kilomètres parcourus. Un bus nous reconduit aux voitures, et nous rentrons au gîte pour un moment de repos bien mérité.

Le retour au gîte est marqué par le rituel habituel : douches, massages des pieds de ces dames, repas convivial et encore quelques jeux avant de se mettre au lit.

 

Le lundi matin, il est temps de faire nos adieux et de retourner au pays. Ce week-end en Dordogne, riche en nature, en rires et en gastronomie, a été un véritable succès pour tous. Les souvenirs gravés dans nos cœurs resteront à jamais, témoignant de l’amitié et de la beauté des paysages que nous avons découverts ensemble.




















 

jeudi 18 septembre 2025

GR de Aumont-Aubrac à Saint-Guilhem-le-Désert

 

Résumé du Chemin de Saint-Guilhem-le-Désert

 

Au cours de ce périple, nous avons parcouru 265 km, accompagnés de 5900 m de dénivelé positif et 6600 m de dénivelé négatif. Nous avons traversé 4 départements : la Lozère, l’Aveyron, le Gard, l’Hérault ; emprunté les GR 65, 6, 60, 62, 7, 74, et le GRP Tour du Causse Méjean.

L’aventure commence dans la lumière dorée des hauts plateaux lozériens, sur le GR 6, également connu sous le nom de chemin de Saint-Guilhem-le-Désert. Ce sentier prend son envol au sud d’Aumont-Aubrac, un bourg tranquille posé sur les terres granitiques du Gévaudan. Dès les premiers pas, le paysage se dévoile avec ses prairies, ses murets de pierre sèche et ses burons abandonnés, enveloppés dans une brume matinale. Les plateaux de l’Aubrac, vastes et silencieux, imposent leur rythme, offrant une solitude empreinte de beauté brute. Nous croisons des troupeaux paisibles et traversons des villages comme Nasbinals, où l'on peut ravitailler.

L’itinéraire se poursuit avec l’ascension du Causse de Sauveterre, où le randonneur fait face à la première vraie épreuve. À La Canourgue, surnommée la “Petite Venise lozérienne”, un moment de calme précède l’entrée dans un tronçon grandiose. La descente vers les Gorges du Tarn révèle des vues spectaculaires, avec des falaises et des villages suspendus. Sainte-Énimie, bercée par la rivière, apparaît comme une oasis de tranquillité après plusieurs heures de marche.

Le lendemain, la direction des Gorges de la Jonte nous plonge dans un paysage encore plus sauvage, avec des colonnes de pierre et des vautours planant au-dessus. Au terme de cette étape, le bourg de Meyrueis se présente comme un havre de paix. En poursuivant, le Causse Méjean et le Causse de Blandas s’étendent sous nos pas, offrant un monde minéral où la marche devient introspective.

La montée au Mont Aigoual est marquée par un épais brouillard, où l’environnement se transforme en un rêve silencieux. Le sommet, enveloppé de brume, ne dévoile aucune vue mais communique un sentiment de pureté. Le Cirque de Navacelles, impressionnante entaille géologique, surgit ensuite, offrant un lieu sacré aux randonneur que nous sommes. Le parcours devient plus physique, culminant au Mont Saint-Baudille, offrant des panoramas grandioses sur les Cévennes et la Méditerranée.

La dernière journée s’achève par la descente vers le Cirque de l’Infernet et l’entrée dans Saint-Guilhem-le-Désert, un bijou médiéval. L’Abbaye de Gellone apparaît comme une récompense ultime, symbolisant la paix après ce long pèlerinage. Les traces du chemin se sont inscrites sur les corps et dans les cœurs des marcheurs.

Les Paysages Rencontrés

Les différents paysages rencontrés tout au long de ce parcours sont riches et variés. Le plateau de l’Aubrac s’étend à perte de vue avec ses burons solitaires, évoquant une beauté sauvage. Le Gévaudan, terre de légendes, est parsemé de vallées secrètes et de villages de pierre, témoignant d’une nature indomptée.

Le Causse de Sauveterre présente un paysage grandiose de landes rases et de pelouses sèches, tandis que les gorges du Tarn offrent un spectacle vertigineux avec des falaises impressionnantes. Le Causse Méjean, aride et silencieux, évoque un désert d’altitude, tandis que les Gorges de la Jonte sont le refuge d’une faune rare, comme les vautours fauves.

Les Cévennes, avec leurs paysages entre montagnes et vallées boisées, constituent un véritable havre de nature préservée. Le Mont Aigoual, point culminant des Cévennes, offre une nature sauvage et des panoramas spectaculaires. Le causse de Blandas, avec ses paysages sauvages, et les gorges de la Vis, profondes et sculptées, révèlent la puissance de la nature.

Enfin, le Larzac et les gorges de l’Hérault dévoilent des paysages minéraux et sauvages, propices à la contemplation. Chaque étape, chaque paysage, contribue à faire de cette randonnée une expérience immersive et mémorable, mêlant force et sérénité.