Résumé du Chemin de
Saint-Guilhem-le-Désert
Au cours de ce périple, nous avons parcouru
L’aventure commence dans la lumière dorée des
hauts plateaux lozériens, sur le GR 6, également connu sous le nom de chemin de
Saint-Guilhem-le-Désert. Ce sentier prend son envol au sud d’Aumont-Aubrac, un
bourg tranquille posé sur les terres granitiques du Gévaudan. Dès les premiers
pas, le paysage se dévoile avec ses prairies, ses murets de pierre sèche et ses
burons abandonnés, enveloppés dans une brume matinale. Les plateaux de
l’Aubrac, vastes et silencieux, imposent leur rythme, offrant une solitude empreinte
de beauté brute. Nous croisons des troupeaux paisibles et traversons des villages comme Nasbinals, où l'on peut ravitailler.
L’itinéraire se poursuit avec l’ascension du
Causse de Sauveterre, où le randonneur fait face à la première vraie épreuve. À
La Canourgue, surnommée la “Petite Venise lozérienne”, un moment de calme
précède l’entrée dans un tronçon grandiose. La descente vers les Gorges du Tarn
révèle des vues spectaculaires, avec des falaises et des villages suspendus.
Sainte-Énimie, bercée par la rivière, apparaît comme une oasis de tranquillité
après plusieurs heures de marche.
Le lendemain, la direction des Gorges de la
Jonte nous plonge dans un paysage encore plus sauvage, avec des colonnes de
pierre et des vautours planant au-dessus. Au terme de cette étape, le bourg de
Meyrueis se présente comme un havre de paix. En poursuivant, le Causse Méjean
et le Causse de Blandas s’étendent sous nos pas, offrant un monde minéral où la
marche devient introspective.
La montée au Mont Aigoual est marquée par un
épais brouillard, où l’environnement se transforme en un rêve silencieux. Le
sommet, enveloppé de brume, ne dévoile aucune vue mais communique un sentiment
de pureté. Le Cirque de Navacelles, impressionnante entaille géologique, surgit
ensuite, offrant un lieu sacré aux randonneur que nous sommes. Le parcours devient plus
physique, culminant au Mont Saint-Baudille, offrant des panoramas grandioses
sur les Cévennes et la Méditerranée.
La dernière journée s’achève par la descente
vers le Cirque de l’Infernet et l’entrée dans Saint-Guilhem-le-Désert, un bijou
médiéval. L’Abbaye de Gellone apparaît comme une récompense ultime, symbolisant
la paix après ce long pèlerinage. Les traces du chemin se sont inscrites sur les
corps et dans les cœurs des marcheurs.
Les Paysages Rencontrés
Les différents paysages rencontrés tout au long
de ce parcours sont riches et variés. Le plateau de l’Aubrac s’étend à perte de
vue avec ses burons solitaires, évoquant une beauté sauvage. Le Gévaudan, terre
de légendes, est parsemé de vallées secrètes et de villages de pierre,
témoignant d’une nature indomptée.
Le Causse de Sauveterre présente un paysage
grandiose de landes rases et de pelouses sèches, tandis que les gorges du Tarn
offrent un spectacle vertigineux avec des falaises impressionnantes. Le Causse
Méjean, aride et silencieux, évoque un désert d’altitude, tandis que les Gorges
de la Jonte sont le refuge d’une faune rare, comme les vautours fauves.
Les Cévennes, avec leurs paysages entre
montagnes et vallées boisées, constituent un véritable havre de nature
préservée. Le Mont Aigoual, point culminant des Cévennes, offre une nature
sauvage et des panoramas spectaculaires. Le causse de Blandas, avec ses
paysages sauvages, et les gorges de la Vis, profondes et sculptées, révèlent la
puissance de la nature.
Enfin, le Larzac et les gorges de l’Hérault
dévoilent des paysages minéraux et sauvages, propices à la contemplation.
Chaque étape, chaque paysage, contribue à faire de cette randonnée une
expérience immersive et mémorable, mêlant force et sérénité.
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