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samedi 17 mai 2025

Randonnée dans les Mont d'Ambazac

 C’était au mois de mai, encore frais, où la brume s’accrochait aux cimes arrondies des Monts d’Ambazac. Dès les premiers pas, la nature m’enveloppait. Chênes, hêtres et sapins formaient une cathédrale verte. On entendait à peine le vent dans les branches. Le sentier montait doucement vers les hauteurs, offrant au détour d’un virage une vue saisissante sur les vallées environnantes. Les Monts d’Ambazac ne sont pas des géants, leur sommet, le Puy de Sauvagnac, culmine à un peu plus de 700 mètres, mais ils ont une âme ancienne. On y ressent la présence du passé. Au bord de l’étang de Jonas, un petit miroir d’eau calme bordé de fougères et de joncs. Les sentiers serpentent entre des chaos granitiques et des bosquets de bruyère. Le sol moelleux sous mes pas est plein d'émotion. Les Monts d’Ambazac sont un havre discret, loin des foules.

Un matin, sac sur le dos, gourde remplie, nous avons pris le départ depuis le petit village de Les Billanges, charmant et paisible, niché au cœur des monts d’Ambazac. L’objectif de la journée : atteindre la fameuse Pierre Branlante, ce rocher légendaire qui, dit-on, bouge au simple toucher d’une main. Le sentier grimpe doucement à travers les landes de bruyère et les forêts de châtaigniers. Le sol est souple, tapissé d’aiguilles de pin, et les chants des oiseaux ponctuent nos pas. Ça sent la mousse, le bois sec, et parfois, l’air s’emplit du parfum des fougères chauffées par le soleil. Le chemin devient plus rocailleux, et soudain, elle est là : massive, solitaire, en équilibre étrange sur une dalle de granit, au sommet du Mont d’Ambazac. La pierre semble défier les lois de la gravité. Autour, la vue est splendide : les monts de Blond à l’ouest, la forêt d’Ambazac à perte de vue, et au loin, quelques clochers de villages se devinent. Le calme est absolu, seulement perturbé par le vent qui siffle doucement entre les arbres. On s’installe pour pique-niquer face au panorama. 




















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