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jeudi 18 septembre 2025

GR de Aumont-Aubrac à Saint-Guilhem-le-Désert

 

Résumé du Chemin de Saint-Guilhem-le-Désert

 

Au cours de ce périple, nous avons parcouru 265 km, accompagnés de 5900 m de dénivelé positif et 6600 m de dénivelé négatif. Nous avons traversé 4 départements : la Lozère, l’Aveyron, le Gard, l’Hérault ; emprunté les GR 65, 6, 60, 62, 7, 74, et le GRP Tour du Causse Méjean.

L’aventure commence dans la lumière dorée des hauts plateaux lozériens, sur le GR 6, également connu sous le nom de chemin de Saint-Guilhem-le-Désert. Ce sentier prend son envol au sud d’Aumont-Aubrac, un bourg tranquille posé sur les terres granitiques du Gévaudan. Dès les premiers pas, le paysage se dévoile avec ses prairies, ses murets de pierre sèche et ses burons abandonnés, enveloppés dans une brume matinale. Les plateaux de l’Aubrac, vastes et silencieux, imposent leur rythme, offrant une solitude empreinte de beauté brute. Nous croisons des troupeaux paisibles et traversons des villages comme Nasbinals, où l'on peut ravitailler.

L’itinéraire se poursuit avec l’ascension du Causse de Sauveterre, où le randonneur fait face à la première vraie épreuve. À La Canourgue, surnommée la “Petite Venise lozérienne”, un moment de calme précède l’entrée dans un tronçon grandiose. La descente vers les Gorges du Tarn révèle des vues spectaculaires, avec des falaises et des villages suspendus. Sainte-Énimie, bercée par la rivière, apparaît comme une oasis de tranquillité après plusieurs heures de marche.

Le lendemain, la direction des Gorges de la Jonte nous plonge dans un paysage encore plus sauvage, avec des colonnes de pierre et des vautours planant au-dessus. Au terme de cette étape, le bourg de Meyrueis se présente comme un havre de paix. En poursuivant, le Causse Méjean et le Causse de Blandas s’étendent sous nos pas, offrant un monde minéral où la marche devient introspective.

La montée au Mont Aigoual est marquée par un épais brouillard, où l’environnement se transforme en un rêve silencieux. Le sommet, enveloppé de brume, ne dévoile aucune vue mais communique un sentiment de pureté. Le Cirque de Navacelles, impressionnante entaille géologique, surgit ensuite, offrant un lieu sacré aux randonneur que nous sommes. Le parcours devient plus physique, culminant au Mont Saint-Baudille, offrant des panoramas grandioses sur les Cévennes et la Méditerranée.

La dernière journée s’achève par la descente vers le Cirque de l’Infernet et l’entrée dans Saint-Guilhem-le-Désert, un bijou médiéval. L’Abbaye de Gellone apparaît comme une récompense ultime, symbolisant la paix après ce long pèlerinage. Les traces du chemin se sont inscrites sur les corps et dans les cœurs des marcheurs.

Les Paysages Rencontrés

Les différents paysages rencontrés tout au long de ce parcours sont riches et variés. Le plateau de l’Aubrac s’étend à perte de vue avec ses burons solitaires, évoquant une beauté sauvage. Le Gévaudan, terre de légendes, est parsemé de vallées secrètes et de villages de pierre, témoignant d’une nature indomptée.

Le Causse de Sauveterre présente un paysage grandiose de landes rases et de pelouses sèches, tandis que les gorges du Tarn offrent un spectacle vertigineux avec des falaises impressionnantes. Le Causse Méjean, aride et silencieux, évoque un désert d’altitude, tandis que les Gorges de la Jonte sont le refuge d’une faune rare, comme les vautours fauves.

Les Cévennes, avec leurs paysages entre montagnes et vallées boisées, constituent un véritable havre de nature préservée. Le Mont Aigoual, point culminant des Cévennes, offre une nature sauvage et des panoramas spectaculaires. Le causse de Blandas, avec ses paysages sauvages, et les gorges de la Vis, profondes et sculptées, révèlent la puissance de la nature.

Enfin, le Larzac et les gorges de l’Hérault dévoilent des paysages minéraux et sauvages, propices à la contemplation. Chaque étape, chaque paysage, contribue à faire de cette randonnée une expérience immersive et mémorable, mêlant force et sérénité.