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lundi 20 mai 2024

Sur le chemin de St-Jacques-de-Compostelle

 

   
   Nous avons débuté ce périple au Puy-en-Velay, depuis les marches de la cathédrale, jusqu'au village pittoresque de Saint-Privat-d'Allier, où nous surplombons les impressionnantes gorges de l'Allier et sa rivière encore sauvage. Puis, en prenant la direction de Saugues, nous passons par la chapelle de Rochegude et son promontoire, et profitons d'une vue imprenable sur les gorges de l'Allier. Nous franchissons cette rivière encore sauvage à Monistrol-d'Allier avant de remonter sur l'autre rive et d'atteindre Saugues, aux portes de la Margeride. C'était une étape difficile avec une forte montée après Monistrol-d'Allier (425 m de dénivelé positif en environ 5 km). Puis nous nous dirigeons vers Aumont-Aubrac, qui sera plutôt un parcours en douceur. Après les gorges de l'Allier, nous sommes au pays de la Bête du Gévaudan et en Margeride. Nous passons des territoires de Margeride aux immenses plateaux de l'Aubrac, région célèbre pour son élevage et sa flore remarquable au printemps. Entre Lozère, Cantal et Aveyron, nous sommes charmés par ces paysages désertiques et verdoyants. La dernière partie nous mène jusqu'à Nasbinals où s'arrête notre aventure. Nous sommes au cœur de l'Aubrac. Ici, de nombreux chemins de randonnées, des pâtures à pertes de vues qui ont souvent conservé leurs ourlets de pierres qui permettaient autrefois d'assurer la rotation des pâturages.

   Nous aurons terminé la traversée du plateau de l’Aubrac. Ce massif de moyenne montagne, nous offre une expérience dépaysante et unique, avec ces vastes étendues désertiques haut lieu d’élevage de vaches de race Aubrac. Puis ce sera l’Aveyron, ici, pas de monotonie, de plateaux en vallées, de gorges en rougiers, c’est un voyage dépaysant. Puis ce sera la vallée du Lot, enchâssée entre l’Aubrac et les Causses, c’est un territoire verdoyant. Mais la météo ne nous a pas gâté, les jours se succèdent, nous marchons sous la pluie, et dans des chemins boueux à la limite du praticable, et, le mauvais temps a eu raison, nous n’aurons effectué que 5 jours de randonnée.

Si nous en doutions avant de partir, nous en sommes maintenant convaincus : le chemin de Saint-Jacques, que l'on soit croyant ou pas, a quelque chose de plus. On sent ce lien de solidarité permanent entre les pèlerins et la plupart des hébergeurs. On revient de ce chemin avec les yeux pleins d'étoiles, nous parlerons en termes émus de ce beau voyage. Il y a la beauté du chemin, la joie simple de trouver cette ambiance chaleureuse des gîtes d'étape soir après soir, après une journée de marche. Des rencontres que nous avons faites, qui resteront gravées dans nos esprits toute la vie. Et, peut-être des découvertes sur soi-même.

Nous aurons ainsi parcouru 133 km et 3000 m de dénivelé positif.

À vous qui hésitez encore à partir cheminer vers Compostelle, voici les principales raisons qui poussent les randonneurs à prendre le chemin : la quête religieuse, la dimension spirituelle, le besoin de prendre son temps, le besoin de nature, de découverte d'un territoire, les rencontres, la convivialité, l'aspect sportif.

Quelle que soit votre raison, partez, et vous ne le regretterez jamais.









































































































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